[Fiche Film] La saga ROCKY - John G. Avildsen, Sylvester Stallone (1976-2006)

ROCKY
Année : 1976
Pays : USA
Genre : La vie
Réal : Jogn G. Avildsen, Sylvester Stallone
Avec : Sylvester Stallone, Talia Shire, Carl Weathers, Burt Young, Burgess Meredith



L'histoire qu'un homme à qui l'univers n'a pas souri et qui, au détour d'une opportunité unique, va voir sa vie changer. Il va trouver l'amour, mais surtout... se trouver, lui.
L'histoire de la vie.

C'est pas un secret pour ceux qui me connaissent, pour moi, ROCKY est le plus grand film de tous les temps. J'essaye souvent d'expliquer aux gens que ce n'est pas un film de boxe, mais un truc bien plus profond que ça, bien plus émouvant, bien plus fort. Mais l'image caricaturale du boxeur défiguré qui hurle est forte, chez les non-cinéphiles.
Bref. L'histoire est parfaite, Sly est incroyable dans ce rôle qu'il a écrit lui-même, et le tout montre bien à quel point ce mec est intelligent et avait tout compris sur la vie.
Talia Shire interprête Adrian avec brio, ce personnage timide qui va s'ouvrir, progressivement, pour devenir magnifique, et le meilleur soutien dont Rocky pourrait rêver.
Si vous cherchez l'histoire d'amour parfaite dans un film, elle est là.
Et je ne reviendrai pas sur la bande originale, parce que y'aurait des pages de louanges à écrire. Bill Motherfucking Conti, quoi.

7/7


ROCKY II
Année : 1979
Pays : USA
Genre : La vie
Réal : Sylvester Stallone
Avec : Sylvester Stallone, Talia Shire, Carl Weathers, Burt Young, Burgess Meredith



Il ne devait pas y avoir de match retour... et pourtant. L'opinion publique qui pense que Balboa l'a emporté, l'orgueil d'Appolo Creed et les dettes de Rocky vont en décider autrement.
Rocky aura-t-il cette fois ce qu'il faut pour l'emporter ?

Un peu comme le Superman II de Richard Donner, ROCKY II est une suite directe à ROCKY. Directe et logique, puisqu'elle vient apporter de la profondeur à tous les personnages. Carl Weathers est superbe, tout comme tous les autres. Aucune faute de casting.

Et putain, cette séquence, quand...

Spoiler:

Tout ce que ça veut dire, tout ce que ça implique... C'est juste LA preuve d'amour absolue.
J'ose espérer que chaque être humain a quelquepart dans ce monde son Adrian. Et je souhaite à chacun de la trouver.

7/7


ROCKY III
Année : 1982
Pays : USA
Genre : La vie
Réal : Sylvester Stallone
Avec : Sylvester Stallone, Mr. T, Talia Shire, Carl Weathers, Burt Young, Burgess Meredith



Voilà quelques années maintenant que Rocky est chamoion du monde et que personne n'est parvenu à lui ravir son titre. Mais un nouveau challenger arrive. Et alors que Rocky s'est embourgeoisé, Clubber Lang, lui, vient de la rue. Rocky a-t-il encore l'œil du tigre ?

Les rôles sont inversés, et cette fois c'est Rocky qui est le champion pété de thunes, aux victoires faciles, et un petit nouveau, Clubber Lang, l'outsider qui vient de la rue. Une histoire de chute et de reconstruction. De retour aux sources. De savoir qui l'on est vraiment et ce qui compte réellement.
Où l'on apprend qu'il faut perdre pour réapprendre à gagner, que parfois on peut perdre quelque chose de très cher, mais que la vie doit continuer.
C'est pour moi, celui qui a le fond qui me touche le plus.

Et puis Mister T en antagoniste, c'est juste parfait. La séquence durant l'inauguration de la statue, quand il s'adresse à Adrian devant la presse, c'est magique. Et bien entendu, cette déclaration, qui reflête coplètement l'ambiance du film :


C'EST JUSTE LA PLUS GRANDE CATCHPHRASE DE TOUS LES TEMPS, PUTAIN !

7/7


ROCKY IV
Année : 1985
Pays : USA
Genre : La vie
Réal : Sylvester Stallone
Avec : Sylvester Stallone, Talia Shire, Carl Weathers, Burgess Meredith



"Il affronte un adversaire impitoyable et combat pour sa vie"
C'est la tagline des posters de l'époque, et ça résume bien le film.

Grandeur et décadence. En pleine guerre entre les ricains et les russes, les studios commandent un nouveau ROCKY à Sly, et demandent que cette fois, il mette une pile aux rouges. Le résultat : un film complètement premier degré dans lequel le méchant russe tue sans problèmes sur le ring, est dopé aux anabolysants et s'entraîne avec une technique de pointe alors que le peuple russe meurt de faim. Et pendant ce temps, Rocky, la barbe touffue et le cul moulé dans un slim, s'entraîne comme jamais dans les vallées enneigées de la province de Moscou. Le final est fantastique de complaisance américaine, mais ça reste Rocky, et Sly réussit à y placer un beau message, donc j'ai du mal à pisser.

Bill Conti n'assure pas la BO, mais on a tout de même des morceaux mythiques, dont :

(à ne regarder que si vous avez vu tous les films, sinon ça spoile à mort)

Cette fois, Rocky a un objectif : se venger, même s'il doit en mourir. On comprend qu'un homme est ce qu'il est et qu'il ne peut renier sa nature profonde. Que l'honneur d'un homme est tout ce qu'il a, tout ce qu'il laissera derrière lui.
Encore une fois, et malgré une forme très grandiloquente, Sly nous a placé un fond très fort.

6/7


ROCKY V
Année : 1990
Pays : USA
Genre : La vie
Réal : Jogn G. Avildsen, Sylvester Stallone
Avec : Sylvester Stallone, Talia Shire, Burt Young



LA faute de parcours.
Pour moi, ça n'existe pas dans la chronologie. Quand je me refais l'intégrale, le Blu-Ray du 5 reste toujours dans sa boite.

2/7 (juste parce que Rocky qui fait des prises de catch dans la rue, c'est bien)


ROCKY BALBOA
Année : 2006
Pays : USA
Genre : La vie
Réal : Sylvester Stallone
Avec : Sylvester Stallone, Milo Veintemiglia, Burt Young



Les années ont passé et n'ont pas été tendres avec Rocky. Sa carrière de boxeur est loin derrière lui et il est revenu à une vie plus simple. Pourtant, quand un simulateur de boxe en images de synthèse annonce Rocky vainqueur d'un hypothétique combat contre le jeune champion actuel, Mason Dixon, ce dernier entend bien montrer au monde entier que ce programme se trompe. Entre se relation difficile avec son fils, le deuil d'Adrian qu'il n'a jamais vraiment fait et son restaurant dans lequel on lui demande de toujours ressasser les mêmes histoires, Rocky aura-t-il le temps, et surtout le désir de remettre ses gants une dernière fois ?

Quand j'ai regardé ROCKY BALBOA pour la première fois, à sa sortie, le 24 décembre 2006, j'avais les larmes aux yeux au bout de cinq minutes du film. Stallone était de retour, et Rocky aussi. Ce film est un bijou, une perle comme on en trouve peu aujourd'hui au cinéma. Il réussit la performance de parler aux fans de la première heure tout en ne tombant pas dans des clichés du moment (comme avait pu le faire ROCKY IV) et surtout, Sly y est superbe. Il est en forme incroyable, mais reste ce personnage fragile derrière une apparence de guerrier indestructible.
Sans doute le meilleur de la série après le premier.

Allez, je vous mets la scène qui me donne des frissons à chaque fois :

Le mec qui regarde ça en ricanant, il a juste pas d'âme.

7/7

Rocky, ou la saga qui m'a jamais inspirée... J'ai vu les 4 premiers à leur époque quand j'étais gamin.

Citation :

Mais l'image caricaturale du boxeur défiguré qui hurle est forte

Et pour moi ça reste un peu ça, c'est le peu de souvenirs que j'en ai. Et ça me fait même pas envie, j'ai jamais vu le 5 et le 6 et je m'en porte pas plus mal. A la rigueur, si jamais le 3 et le 4 repassaient à la télé, je les regarderais peut être juste pour Mr T et Dolph Lungren.

Lupo a écrit:

Rocky, ou la saga qui m'a jamais inspirée... J'ai vu les 4 premiers à leur époque quand j'étais gamin.

Citation :

Mais l'image caricaturale du boxeur défiguré qui hurle est forte

Et pour moi ça reste un peu ça, c'est le peu de souvenirs que j'en ai. Et ça me fait même pas envie, j'ai jamais vu le 5 et le 6 et je m'en porte pas plus mal. A la rigueur, si jamais le 3 et le 4 repassaient à la télé, je les regarderais peut être juste pour Mr T et Dolph Lungren.

Feel a écrit:

Lupo a écrit:

Rocky, ou la saga qui m'a jamais inspirée... J'ai vu les 4 premiers à leur époque quand j'étais gamin.

Citation :

Mais l'image caricaturale du boxeur défiguré qui hurle est forte

Et pour moi ça reste un peu ça, c'est le peu de souvenirs que j'en ai. Et ça me fait même pas envie, j'ai jamais vu le 5 et le 6 et je m'en porte pas plus mal. A la rigueur, si jamais le 3 et le 4 repassaient à la télé, je les regarderais peut être juste pour Mr T et Dolph Lungren.

Ton smiley était là par pure politesse... une chance que je sois pas passé avant.... putain de jeunesse...

C'est nul Rocky !!! J'préfére Rambo

Rocky est pour moi une série assez inégale, car l'image elle même du personnage à évolué au fil de cette saga.

J'ai par exemple une énorme affinité pour le premier Rocky, (comme pour le 1er Rambo d'ailleurs) car c'est un film  qui possède ce que j'appelle un caractère social. Ici, il s'agit surtout de raconter l'histoire d'un gars un peu paumé, qui se retrouve catapulté au devant de la scène pour les besoin d'un champion en quête de gloire. Les personnages sont vrais et touchants de simplicité je trouve, et l'histoire d'amour est très bien retranscrite également. Il s'agit au final plus d'une histoire initiatique pour notre jeune Rocky qui va découvrir beaucoup de choses. Je trouve que tout ça se perd dans les autres opus, même si j'apprécie beaucoup le 2 et le 3 qui restent très bons.

Le dernier quant à lui (Rocky Balboa) revient sur les traces du premier et globalement je l'ai beaucoup apprécie.

Et pour la blague de merde : Que fait Rocky perdu dans la jungle ? C'est simple, il bat le Boa  -----> C'est bon je suis sorti tout seul^^

J'aime décidément pas Rocky...

Rocky I
J'me suis fais chier sur les 2 premiers tiers du film, y a que la fin qui m'a intéressée, l'entrainement et le combat. La différence d'avec beaucoup de gens, je pense aborder le film avec un regard neuf, emprunt d'aucune nostalgie, n'ayant pas vu le film depuis plus de 20 ans, et n'en gardant qu'assez peu de souvenirs. Tout cette partie qui présente un peu la vie de Rocky est d'un pathétique... Rocky est un tocard, un paumé pas bien malin. Il a la vie qui va avec, minable, ses potes sont minable, "ses amours" sont minables, son "job" est minable. C'est un minable qui s'est toujours contenté de sa vie de minable sans jamais se sortir les doigts du cul, et c'est tout ce que je déteste. J'en pouvais plus de voir ses tentatives pitoyables d'aborder Adrian, je crois que le ponpon c'est quand enfin, elle accepte de sortir avec lui le soir de Thansgiving, la tronche qu'elle se paye quand elle ouvre la porte avec son bonnet et ses lunettes... Tout ça c'est beaucoup long, y a moyen de faire plus court et que ça traine moins. D'ailleurs je trouve que la grosse pucelle de 30 ans super coincée, se déniaise un peu trop vite, c'est un des points qui me fait tilter avec les raisons pour laquelle Apollo choisit d'affronter Rocky, pas très crédible ça. J'en reste là pour les critiques, c'est vrai que la dernière partie relève grandement le niveau, là on est déjà plus dans mon kiff, le mec qui part avec un peu d'atout et qui va se surpasser et donner tout ce qu'il a, mais ça suffira pas à me faire la pilule de l'heure ou je me suis fais chier juste avant, et honnêtement je suis sceptique sur mon envie de regarder les suivants.

3,5/7