InfiniAnnée : 2015
Pays : Australie
Genre : Science-Fiction
Réal : Shane Abbes
Avec : Daniel MacPherson, Grace Huang, et Luke Hemsworth
Sipsnopsiste : Au début 23ème siècle, une station minière située dans le pire trou du cul de l'espace est déclarée en état de catastrophe biologique. Le type de pépin est alors plutôt flou, mais une équipe de sauvetage envoyée illico en revient... Pas très bien, et la panique qui en résulte fait que le personnage principal, un spécialiste en survie, se trouve projeté sur les lieux de la catastrophe. Et ne donne plus signe de vie.
Oh Mon Dieu !!? Tous ceux qui vont là-bas meurent dans d'atroces souffrances, et Whit Carmichael (c'est le nom du perso principal) est tout seul là-bas !!! Que faire !?!
Hum... Ben...
Le laisser se démerder? Oui, parce que je me permets de rappeler que manifestement, tous ceux qui vont là-bas meurent dans d'atr...
Envoyer d'autres gens
mouri pour récupérer le mec, là ?
Ah, oui, tiens, c'est une idée.
Avis : Ce film est raté. C'est le cas typique du scénario qui repose sur une idée de final qui le ferait chanmé dans les milieux indépendo-autheurisants (pourquoi pas, après tout?), mais qui révèle dès les premières minutes ses lacunes et/ou l'incompétence du réalisateur.
Une mise en scène clipesque épileptique, des scènes d'action qui semblent tirées d'un jeu vidéo à QTE qui serait lui-même inspiré de mauvais films de SF (et le serpent se mord la queue), pour un final prêchi-prêcha, ode à l'humanité, avec, bien sûr, l'inévitable flou en guise de porte ouverte à mille interprétations possibles pour faire parler dans les réseaux sociaux.
Comble : le film échoue même à nous faire nous sentir "loin", alors que l'action se déroule à des années lumières, la faute au mode de déplacement (téléportation), et au fait que par le truchement des dilatations spatio-temporelles, tout le film se déroule en quelques minutes terrestres.
Je suis méchant, peut-être un peu injuste avec un film plein de bonnes intentions. Oui, mais, les intentions de l'auteur, on s'en fout, c'est l’œuvre elle-même qu'il faut juger pour ce qu'elle est.
Et Infini, merde, c'est vraiment pas très bon.
2/7